Un radar a flashé un véhicule roulant à plus de 300 km/h sur une route de Liège en Belgique le 18 octobre 2020.
Une drôle d'histoire que l'automobiliste en question se souviendra. En effet, celui-ci a du apprendre la nouvelle avec joie, puisqu'il bénéficie d'un vide juridique qui lui permet de ne pas être inquiété par la justice. Pour être plus clair, en Belgique, un arrêté royal régit l'homologation des radars en plusieurs catégories. A pour les vitesses comprises entre 30 et 150 km/h, B jusqu'à 199 km/h, les C qui relèvent jusqu'à une vitesse de 250 et enfin les D qui poussent jusqu'à 300 km/h.
L'automobiliste en dehors des homologations
Michel Niezen a expliqué auprès de Sudinfo que l'automobiliste en question bénéficie d'un vide juridique.
La vitesse mesurée n'est pas juridiquement acceptable
Les policiers en question qui ont mesuré la vitesse ont utilisé un radar NK7, qui appartient bien à la catégorie D, ceux pouvant mesurer la vitesse jusqu'à 300 km/h. Mais le véhicule roulait à 306 km/h. Légalement, les forces de l'ordre belges sont ainsi dans l'incapacité de verbaliser le conducteur, bien qu'il soit en théorie hors la loi. Il s'en sort ainsi en échappant à l'amende, au retrait de permis ou à la saisie du véhicule. De plus, celui-ci est inconnu des forces de police. Bref, le conducteur repart libre sans être inquiété de quoi que ce soit...