Il y a maintenant 20 ans, Venturi dévoilait la première voiture de sport 100% électrique au monde, la Fétish. La marque continue aujourd'hui de repousser les limites de l’innovation et s’affirme comme un acteur clé dans le cadre du retour de l’humanité sur la Lune.
Venturi Fétish
C'est lors du Mondial de l’Automobile de Paris en 2004 que Gildo Pastor, président de Venturi, a présenté la Venturi Fétish. Ce visionnaire monégasque, qui avait acquis la marque française en 2000, avait fait un pari audacieux : miser sur l’électrique, un secteur alors quasi inexistant et qui se développe enfin aujourd'hui.
La Venturi Fétish, conçue par le designer Sacha Lakic et mise au point par Gérard Ducarouge, se distingue par son châssis monocoque en carbone, garantissant légèreté et rigidité. Elle est dotée d’une puissance maximale de 180 kW (245 ch) et d'un couple de 400 Nm, ce qui lui permet d'atteindre 100 km/h en seulement 4 secondes, avec une vitesse de pointe de 220 km/h. Sa transmission se fait aux roues arrière, et elle est équipée de batteries lithium-ion polymère de 53 kWh offrant une autonomie de 340 km à 90 km/h stabilisé. Avec un poids total de 1 125 kg, la Fétish propose également un frein moteur modulable "one pedal" pour une expérience de conduite optimisée.
Direction la Lune pour Venturi
Au fil du temps, l’entreprise s’est transformée en un groupe structuré autour de trois entités : Venturi, Voxan et Venturi Space, avec des implantations stratégiques à Monaco, en France (Toulouse) et en Suisse (canton de Fribourg).
Depuis 2021, Venturi s’est recentré sur le secteur spatial. En partenariat avec Venturi Astrolab, une société américaine, Venturi Space développe un rover lunaire qui devrait rejoindre la Lune en 2026 à bord de la fusée Starship de SpaceX. Ce rover pourrait également intégrer le programme Artémis de la NASA, avec une mission prévue pour 2029.